La méthode sophrologique

Principes d’action

En s’appuyant sur des techniques de respiration, de mouvements simples, de visualisation et d’imagerie mentale qui permettent au pratiquant de renforcer les liens positifs  entre son corps et son esprit,  la méthode sophrologique permet de développer l’intelligence corporelle et toutes les composantes de l’intelligence émotionnelle.

Elle demande au.à la pratiquant.e une absolue bienveillance envers lui.elle même, en laissant de côté préjugés, jugements et apriori, pour lui permettre de découvrir de nouveaux aspects de lui.elle même.

Elle permet de développer l’attention consciente : quelles sont mes sensations corporelles? à quelle émotion sont elles reliées? comment est ma respiration? mon niveau de stress? quel lien je fais entre mes pensées, mon comportement et mes émotions? etc.

En devenant plus conscient.e de ce qui se passe en moi, je suis plus à même d’agir, et donc de moins subir.

Appliquer les techniques de la méthode me permet alors de devenir responsable de mon mieux être : de ma capacité à me détendre ou à me dynamiser, à préparer un événement, à être plus performant.e, à mieux gérer mes émotions, à mieux dormir, etc…

Après avoir appris les techniques, adaptées à ma situation, et m’être entraîné.e régulièrement, je deviens autonome dans leur application quotidienne.

Pourquoi pratiquer la sophrologie?
  • Dans un but thérapeutique, comme outil de prévention ou de gestion des « maux de civilisation » comme le stress, l’anxiété, les phobies, les addictions, les problématiques de sommeil, etc. La sophrologie est souvent utilisée en support de traitements dans de nombreux domaines médicaux.
  • Pour optimiser son potentiel, seul.e ou en équipe : performance sportive, préparation aux examens, efficience professionnelle, adaptation au changement, cohésion d’équipe, gestion de l’énergie, etc.
  • Dans un objectif plus global de développement personnel, pour améliorer ses capacités de concentration, mémorisation, confiance en soi, créativité, etc.
Historique

Alfonso Caycedo, neuropsychiatre fondateur de la sophrologie, débute sa carrière à Madrid à la fin des années 50.

Il remet très tôt en question les thérapies utilisées à l’époque dans le traitement des maladies mentales (électrochocs, comas insuliniques), autant d’un point de vue médical qu’humaniste, et décide de se consacrer à la recherche de moyens de rétablir une conscience plus harmonieuse, plus sereine.

Pour cela, il va étudier la conscience à travers un certain nombre de disciplines telles que l’hypnose, le yoga, les techniques de relaxation et de méditation.

Cette étude évolue et se structure en méthode de développement personnel, faisant ainsi son entrée dans le domaine social à la fin des années 70. Elle sort ainsi du domaine médical pour être utilisée dans le sport et l’éducation; au fil des années, elle se spécialise et s’adapte au monde de l’entreprise.

Sa pratique est totalement laïque.

L’étymologie du mot sophrologie, « étude de la conscience en harmonie », vient du grec sos– harmonieux, sain, phren– l’esprit, et par extension la conscience, logos– étude.

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